Le banc. Je ne sais pas trop pourquoi, mais pour moi, ça a toujours été un symbole de ralliement. Il y a eu le banc de la cours du collège, sur lequel on se rejoignait entre copains, assis sur le dossier. Celui du lycée, sur lequel on pouvait s'entasser à 10, sur les genoux des uns et des autres. Celui de la fac, où l'on se posait pour fumer des clopes et refaire le monde.
Et maintenant, il y a celui de n'importe où. Le principe ?
C'est juste de trouver un banc, de s'y poser quelques minutes avec un
proche, simplement pour discuter, faire une pause dans la journée. Le plus souvent au moment du déjeuner. Il y a celui des Champs Elysées, où je retrouve B. Celui du 2ème, pour une pause avec H.
Encore et Celui du parc où je discute avec S.toujours le banc, qui a juste besoin d'être là pour nous permettre de nous rassembler, à deux ou à dix, de discuter, de s'asseoir 5 minutes, simplement de prendre le temps. Et parfois même, de s'asseoir seul, pour profiter du fait, encore pendant 5 minutes, de ne rien faire.
Ça peut paraitre dérisoire, mais ces 5 minutes, ces bancs, font partie
des choses qui ponctuent ma semaine, qui me font du bien et m'aident à
aller de l'avant.
A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi...
© DR
On a tous des petits rituels qui nous permettent de garder notre équilibre. Le mien, c'est ces petites conversations au soleil avec mes amis, sur les bancs de la ville.
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