Vous me direz, je ne suis pas la seule à penser que décider
qu’une date compte pour témoigner son amour à la personne qui partage notre
vie, c’est nase ! Et pourtant j’ai l’impression que malgré ce que tout le
monde en dit, la plupart d’entre nous (plus que chez les filles il faut l’avouer),
attendent quelque chose de la Saint-Valentin. Un bouquet de fleurs minable,
pour lequel Monsieur aura fait une heure de queue et qu’il aura payé le prix du
caviar et pas parce qu’il vous aime, non non, parce qu’il a juste peur de l’incident
diplomatique. Et oui, parce que je suis à peu près sûre que les garçons qui
offrent des fleurs à la Saint-Valentin, sont les garçons
qui tout au long de l’année ne ressentent pas le besoin de faire plaisir, pas
plus le 14 février d’ailleurs, mais que soudain, ils se retrouvent acculés par
une culpabilité, une pression qui les pousse à
« faire le job » pour que vous, leur copine, ayez quelque
chose à raconter aux collègues le lendemain matin.
Moi tout au long de l’année, les fleurs, je me les offre,
parce qu’une maison sans fleur c’est un peu comme une maison sans chauffage,
sans canapé confortable, sans déco. Si il lui arrive de m’en offrir, c’est la
cerise sur le gâteau, parce qu’il faut avouer que de sa part, elles ont encore
une autre odeur, une autre beauté.
ce n’est pas les fleurs, ce sont les autres attentions au quotidien, un petit
repas, le petit café du matin, le radiateur de la salle de bain allumé pour pas
qu’on ait froid, ce sont toutes ces petites choses qui comptent. Alors lâchez
les restos blindés de monde ou vous verrez la moitié des couples faire la soupe
à la grimace, faites vivre les fleuristes toute l’année parce que sans eux le
monde serait bien triste et faites de votre quotidien une fête et au diable la
Saint-Valentin !!