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C'est décidé, je prends une fille au pair pour l'été

L'année a été éprouvante : un accouchement en début d'hiver, une grosse promotion de boulot et autant de stress les 6 mois qui ont suivi, une vie de famille gérée tant bien que mal avec changement intempestif de nounou pour mon aînée de 3 ans et son tout petit frère. Je suis crevée.

Plus d'infos sur :

www.aupairworld.netwww.greataupair.com

Foyer catholique pour polonaises (environ de Paris) / Sœur Myriam : 01 46 63 32 92

J'avais en face de moi une bombe de 18 ans...

Sur les conseils de Glanglan les bons plans, j'appelle un foyer catholique dans la banlieue parisienne qui propose des jeunes filles au pair polonaises. L'avantage : on appelle en juin et ce n'est qu'à la fin du mois qu'un vivier d'étudiantes débarque. Pour une fois, on peut s'y prendre à la dernière minute. Je donne mes quelques critères à Sœur Myriam : qu'elle sache nager, parler français, etc. La semaine suivante, ça sonne à la porte à 8 heures du matin. J'ouvre, l'œil encore chiffon, et sur le pallier,

une belle plante d'1m78 avec un maxi sac à dos me fait un grand sourire, le cheveu blond légèrement ondulé, des jambes interminables sorties d'un mini short, un teint de jeune fille nourrie aux produits bios... J'avais en face de moi une bombe de 18 ans...

"la poitrine gonflée par le désir de vivre", comme dirait l'autre.

Une Claudia Schiffer qui s'ignorait.

Deux secondes, j'ai pensé : " je referme la porte ". Finalement, elle entre. Je suis concentrée sur mes questions, mais surveille discrètement le regard de mon mari qui reste imperturbable. La fille a l'air super : gaie, motivée, douce avec le bébé, un français quasi impeccable. On s'isole. J'attaque mon homme : "Elle est canon !

". Le sourire en coin, il me rétorque un "C'est pas mon genre". Et bien, figurez-vous que je l'ai prise ! Quand j'ai réalisé quelques jours plus tard qu'elle allait traverser la France en voiture avec mon mari, ses longues cuisses fuselées à 20 cm de lui, pour me rejoindre dans le sud où j'étais plantée entre mes beaux-parents et mes enfants, je n'en menais pas large. Cette première embauche à haut risque s'est révélée un succès sur toute la longueur. Alexandra a passé 3 étés chez nous.

Mon mari préfère les brunes, c'est sûr !

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