Au milieu de toutes nos craintes, se trouve l’école, ce lieu
mystérieux où on ne sait jamais vraiment ce qu’il s’y passe ni s’y dit. Avec
notre manie de tout contrôler, ça en deviendrait presque notre pire cauchemar.
Alors on se console en se disant qu’on peut encore y mettre notre grain de sel
d’une manière ou d’une autre. Sauf que non ! Pour une fois, il serait
utile de laisser nos chers bambins respirer. Et leur permettre bêtises et
liberté, pour finalement mieux les éduquer.
- On s’interdit de
tout superviser :
Devoirs, fournitures, cahier de texte ou cartable du soir,
on ne peut pas s’empêcher d’être tout le temps derrière le dos des enfants pour
leur plus grand désarroi.
pire, un livre oublié n’est pas le drame du siècle mais plutôt une leçon à
retenir. Et ce serait une bonne idée au fond de cesser de les faire paniquer
pour un rien (et nous avec).
- On laisse une
certaine indépendance face aux devoirs :
Les devoirs, c’est autant la bête noire de nos enfants que
la nôtre. Et pourtant, c’est aussi bête que du boulot à finir à la maison. Pas
de quoi fouetter un chat donc. Du coup, on laisse nos petits protégés se
débrouiller comme des grands puisqu’ils le demandent, quitte à ce qu’ils se
fassent punir s’il y a eu un loupé. De notre côté, on se tient informée du
programme scolaire, on répond aux questions, on aide.
évite d’être cette maman-glue qu’on s’était jurée ne jamais devenir.
- On apprend à rester
en retrait :
Entendre par là, ne pas se précipiter à l’école au premier
problème. Parce que pour être franche, les instit’ n’en peuvent plus du défilé
permanent de parents inquiets pour des broutilles. Au final, notre excès de
zèle risquerait plutôt de pénaliser nos enfants que d’être vraiment utile. Et
comme on n’a pas trop envie que notre progéniture soit dans le collimateur non
plus, on fait profil bas, exception faite des vrais gros problèmes.
Idem pour la récréation : on laisse les problèmes des
enfants aux enfants, sans s’en mêler.
les cheveux ou donné un coup de pied. L’école est aussi le moyen de s’aguerrir
et il ne fait pas bon y être un chouchou. Autant s’en souvenir.
- On privilégie les
sessions à l’école, même en dehors de la classe :
C’est bien gentil de se plaindre qu’on n’a pas de temps pour
nous et des enfants à surveiller, sauf que la solution n’est jamais bien loin.
L’étude, par exemple, est un bon moyen de souffler un peu. Elle permet à nos
pré-ados de faire leurs devoirs (sans notre pomme à côté d’eux) et, qui plus
est, favorise les séquences récré pour jouer avec les copains.
pratique que pédagogique.
- On dit OUI aux
activités extra-scolaires :
Première règle à retenir : les activités extra-scolaires ne sont pas une
punition. Donc on évite de surcharger les enfants et même si c’est tentant, pas
de tableau Excel avec une nouvelle activité chaque jour de la semaine. Encore
moins d’heures sup’, pour les bambins qui jouent d’un instrument de musique par
exemple. L’idée est plutôt de prendre du plaisir, d’être avec d’autres enfants
et de s’ouvrir à de nouveaux passe-temps. Du coup, on les laisse choisir deux,
trois thématiques maximum pour l’année en les forçant à s’y tenir.
de rigueur après tout, ça ne tue pas.
Et parce qu’on est de super mamans qui ont besoin de
souffler, on bénit les classes de neige, de mer et autres voyages scolaires
inopinés. Hors de question de s’inquiéter : même s’ils rechignent un peu à
y aller, les enfants en reviennent toujours enchantés et entiers. Véridique à
99%.