En effet, l’idée d’être mère au foyer ne convient pas à
toutes les femmes, loin de là. Et pour ce faire, je n’ai pas de remède-miracle
à vous proposer si ce n’est la reprise de vos activités avec comme objectif :
vous y tenir et ne pas flancher. Enoncé de la sorte, ça apparaîtrait presque
comme un parcours du combattant. Mais plutôt que de laisser s’installer le
découragement, je décide d’opter pour ces 5 commandements :
- Je relativise quant à l’idée de laisser mon enfant en
crèche ou chez la nounou. Bien sur qu’il va me manquer. Bien sur que je m’étais
habituée à l’avoir à mes côtés 24/24. Sauf que ce n’est une réalité pour
personne.
peu). Après tout, c’est plus sain pour bébé de côtoyer d’autres enfants que
d’être choyé et surprotégé jusqu’à n’avoir aucune munition pour aborder la vie.
Et même s’il attrape ce gros rhume qui traîne à la crèche, ce n’est pas un
drame. Juste la vie.
- J’arrête de culpabiliser sitôt que je me sens enthousiaste
à l’idée de revoir mes collègues, de récupérer mes responsabilités et de
pouvoir bitcher un peu à la pause
dèj’. Je trouve ça mal de ne pas me sentir QUE maman ? Mais
pourquoi ? Il n’y a pas que les couches, les biberons, le vomi et les gazouillis
dans la vie. Et c’est tout à fait normal d’avoir envie de conversations
d’adultes,
- Je reprends mon rythme progressivement pour être efficace
au travail. Et pour ça, rien de mieux qu’une bonne organisation qui commence… à
la maison. Car si bébé ne fait toujours pas ses nuits, le papa sert à ça un peu
aussi. Le but étant de privilégier un travail d’équipe, fait de compromis mais
aussi de fatigue moins présente. A deux, on évite forcément mieux le surmenage.
Et on se soutient aussi.
- J’opte pour un mi-temps ? Si la reprise est trop
douloureuse ou trop stressante, le mieux est encore de ne pas me laisser
que moi. De ce fait, le mi-temps (quand il est envisageable) apparaît un peu
comme la solution idéale car il permet à la fois de garder une vie active tout
en restant très proche de bébé pour m’en occuper.
- Et le plus important peut-être : je ne me laisse pas
aller à la déprime, comme si reprendre mes activités d’avant signifiait
abandonner l’enfant. Car non, ce n’est pas le cas et ça ne le sera jamais
évidemment ! En revanche, j’ai un remède tout simple qui fonctionne très
bien : je conjugue le boulot et des sorties en copines sur mon temps
libre. Revoir plus souvent ses amies est un aspect trop souvent négligé sitôt
qu’on est maman et pourtant,
remords, qui a dit que je ne pouvais pas intégrer bébé lors de mes virées
girly ?