Il y a quelques années, je faisais partie de ces filles qui disaient oui à tout : à un ami qui veut sortir, à un collègue pour l’aider dans son travail, à mes parents pour un déjeuner familial, etc. Bref, je passais la majeure partie de mon temps à faire des choses que les autres avaient envie de faire ou avaient besoin de faire, mais pas moi.
Un jour, j’en ai eu ma claque. Non je n’ai pas envie de sortir, non je ne peux pas t’aider dans ton travail (pendant ce temps-là, qui fait le mien ?), non papa / maman, je vous aime mais j’ai envie de passer un peu de temps toute seule. Oui j’ai envie de faire des trucs que j’ai envie de faire et qui m’épanouissent.
Je me suis rendue compte que si je disais oui à tout va, c’était pour :
- faire plaisir aux autres
- éviter de manquer “la soirée de l’année” (alors que bon, des soirées, y en aura d’autres) ou le repas familial où toutes les décisions seront prises (alors que bon, y a le téléphone au pire)
- éviter les conflits et les “tirages de gueule” (alors qu’on sait pertinemment qu’un “non” n’engendre pas systématiquement ce type de soucis).
En disant non à des choses que je ne pouvais pas ou que je n’avais pas envie de faire, j’ai réussi à m’affirmer, à prendre un peu plus confiance en moi, mais surtout à savoir ce que je veux vraiment pour au final, être heureuse. Car “dire oui” aux autres ne signifie pas réellement que cela vous rendra heureuse,
bien au contraire. Ça m’a également permis d’être plus honnête et sincère avec mes proches : si je suis là, c’est que j’ai réellement d’être là, et pas parce qu’on m’y a traîné.Aujourd’hui, j’arrive à trouver un certain équilibre entre “dire oui” et “dire non”, entre faire plaisir aux autres tout en me faisant plaisir. Avoir appris à dire “non” m’a finalement donné le bonheur d’être plus sereine, plus “à l’aise dans mes baskets”.
Et de votre côté, vous arrivez à dire “non” ?