Notamment, le sujet de la nudité dans l’art enfin abordé sousl’angle de la revendication féministe, par les interventions d’effeuilleusesburlesques telles que Julie Atlas Muz, Dirty Martini ou Dita Van Teese.
Ces artistes expliquent parfaitement la dimension féministe de
dévoiler son corps au public dans des numéros artistiques. Plus loin qu’un acte
de courage, c’est une revendication de la femme de faire ce qu’elle veut de son
corps. Et quel que soit ce corps.
Le corps ne doit pas forcément correspondre à une norme, comme dans
les revues comme le Crazy Horse où les filles sont toutes identiques, bien
faîtes, selon les codes de la société.
L’effeuillage burlesque ouvre
ses portes et les esprits pour que tousles corps y soient invités et bouscule les diktats de la mode et des tendances.
Les corps aussi différents et imparfaits qu’ils soient y sont acceptés, même
dans leur difformité. Julie Atlas Muz souligne que des artistes handicapés
participent aux spectacles d’effeuillage pour prouver que tous les corps sont
beaux. Celle qui est mariée à l’acteur Mat Fraser, au casting de la nouvelle
saison d’American Horror Story Freakshow et atteint de phocomélie (atrophie des
membres), prouve que le mouvement burlesque va au-delà des plumes et des
paillettes, qu’il est un mouvement revendicatif à part entière et que la beauté
des corps ne se limite pas à des mensurations et des pressions sociales.
Cabaret New
Burlesque, nées pour être nue par Arte Creative
Let’s
dance ! 2/3 – A poil ! – Arte TV