Rappel des faits.
RDV 20h pour prendre un verre, il choisit un bar tout mignon, il est plutôt élégant avec sa petite veste, ce gilet et ce jean qui donne l’impression que ses jambes mesurent 2m40. J’ai le sentiment d’être microscopique à côté de lui mais ça me plait, je me sens protégée par lui.
21h, nous nous rendons au restaurant. Cette petite trattoria est tellement charmante. On se sourit, on se tient la main, je peux même dire qu’on se dévore des yeux.
23h, l’addition.
23h15, un dernier verre ? OUI !
00h45, « tu veux qu’on partage un taxi ? »… Sur la route nous avons décidé de partager bien plus qu’un taxi.
Je lui propose de prendre un dernier verre une fois que nous sommes chez moi, verre que nous buvons très vite et nous nous retrouvons très rapidement dans ma chambre.
« VICTOIRE » vous avez envie de crier ? Eh bien non…
Alors que pendant toute la soirée j’imaginais cet homme était comme l’incarnation même du « mâle » parfait, une fois sans son armure, j’ai eu une espèce de limace. Non pas que « ça » ne fonctionnait pas, on peut dire que « tout ça » ne fonctionnait pas.
Entre manque d’alchimie et gestes très coincés, notre premier saut dans le vide fut d'un vide complet. Evidemment, après ce moment, je me suis remise en question.
Puis, nous nous sommes endormis sans trop parler de ce qu'il venait de se passer, nous avons simplement continué nos diverses conversations, cette partie de la nuit fut très cool.Au petit matin, nous avons retenté le truc, j’ai tout donner la dedans mais re-fail. Je pense qu’il ne connait pas le corps humain, encore moins le corps féminin, il est busque, tout planplan,… Un véritable échec…
Pendant la journée j’ai repensé à cette soirée, en réalité à cette double soirée. Toute cette partie no-sex et la partie alitée… C’est comme s’il y avait eu deux hommes différents et je me sens vraiment impuissante face à cela.
Je vais être franche, je peux entamer une longue relation si ça se passe pas très bien dans l’intimité, je veux pas passer mes nuits à faire semblant. Mais comment lui dire « tu es un mec parfait à un détail près... tu es un sacré mauvais coup ». Pour le moment, on (surtout « je ») joue la carte de la distance en attendant de trouver le plan parfait pour le transformer en Lancelot du Lit.