Galerie Pièce UniqueCrimson Eye4, rue Jacques Callot, 6éme.Jusqu'au 25 NovembreOn peut aussi faire un tour à côté rue Mazarine pour voir quelques estampes.Ou aller voir son sitewww.yayoi-kusama.jp
Yayoi Kusama, elle hallucine grave
Déjà toute petite, elle voit des fleurs rouges partout, qui envahissent l'univers. Et après, dans les sixties, à New York, ça devient des happenings et des installations. Le genre tous à poil, tous à pois, avec ou sans Andy Wharol, avec ou sans cheval (à pois bien entendu). Tout ça pour protester. Et puis, sans l'art, elle se serait tiré une balle. C'est elle qui le dit.
Entre rêve et cauchemar
On dirait qu'elle capte cet instant où vous êtes dans un merveilleux conte de fées, et que le malaise pointe.
Ca vire à l'angoisse. C'est le good trip qui bascule dans le bad. Et c'est psyché à fond.Fin 70's, elle demande à être internée à l'asile, où elle passe plus de vingt ans, mais elle continue à y travailler.Les portes de la perception
Cette année, Yayoi a reçu le Praemium Impériale, sorte d'oscar de la meilleure peintre in the world pour l'ensemble de son oeuvre.Evidemment, elle a remercié tout le monde.A Paris, rue Jacques Callot est exposée sa statue réalisée pour la Manufacture de Sèvres. C'est un oeil unique posé sur un socle vibrant et organique, en porcelaine recouverte de platine. Le soir, il illumine la rue. Il ne faut pas que je vous dise ce que moi j'y vois.
C'est vous qui voyez.D'ailleurs non, c'est lui qui vous voit.