L'adrénaline, meilleure amie de l'Homme.
Nous faisons ici face à un jeu doté d'une maniabilité parfaite, diabolique de précision. Et pourtant ce n'est qu'un détail. La vraie force du soft tient en deux mots : ''Level Design''. En effet, les track designers de chez Amusement Vision (déjà responsables de Monkey ball) se sont admirablement lâchés pour nous pondre des circuits dans le ton de F-Zero X (N64), mais en multipliant toutes leurs extravagances par vingt. Loopings, Half-Pipes, circuits séparés en trois, on en viendrait presque à tenter des figures. Si on ajoute à cela une vitesse décoiffante (et je sais de quoi je parle), la possibilité de détruire ses adversaires (plus que conseillé dans les plus hauts niveaux de difficulté)
, la musique péchue, la brutalité, la beauté des courses, on obtient un soft qui rafle le prix de la meilleure ambiance dans un jeu de course, prix auparavant détenu par Ridge Racer Type 4.Mais au-delà de cette ambiance électrique, il y a un autre élément clé du gameplay : le turbo. Intelligent et stratégique, vous pourrez l'utiliser à partir du second tour, mais son utilisation coûtera la vie de votre vaisseau, petit à petit. Et quand bien même vous pouvez recharger vos batteries à certains endroits des circuits, il faudra faire très attention à ne pas l'utiliser abusivement. Stratégique, qu'on vous dit.
Profusion Stellaire.
" Niveau contenu, c'est la panacée. "
Mode mission ardue, customisation ultra complète des vaisseaux, championnats que l'on n'arrête pas de débloquer, c'est un régal. La difficulté se place pile entre les casual-gamers et leurs cousins hardcore.Les premiers referont sans cesse les championnats du début, tandis que les hardcore-gamers peaufineront leurs stratégies pour finir premier de chaque course.
" Agressif, funky, enlevé, F-Zero GX est tout ça ! "
Et aussi le plaisir d'écraser un adversaire contre une rambarde à 1700km/h un soir de pluie. Amen.
Par P-A Rouillon