Jusqu'à maintenant, les garçons, je savais y faire : j'appuyais sur un bouton et ça démarrait au quart de tour. C'était avant de rencontrer L'HDML (l'Homme de ma Life). Léger souci, c'est un N.O.S (un Non-Obsédé-Sexuel), moi, une braise...
ACTION !
Etape 1 - Assurez-vous que vous êtes bel et bien face un N.O.S
1- Le N.O.S avance masqué : bah oui, sinon, j'aurais pris mes jambes à mon cou ! Au début, l'HDML avait autant envie que moi (4 fois par nuit). Aujourd'hui, il a toujours envie (quand même), mais seulement 4 fois par mois.2- Le N.O.S parle comme une femme : "Pas ce soir, chérie, j'ai la migraine" ; "j'suis crevé, j'ai eu une double journée" (boulot + apéro dans un bar avec des potes) ; "j'ai mes ragnagnas" (sic).
.. Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas passer à la casserole.3- Le N.O.S n'a pas de torse poilu, mais un dos : et je passe mes nuits nez à nez avec ce dos qu'il me tourne dès que je mets le doigt de pied sous la couette afin de couper court à mes avances.Ces 3 points vous évoquent quelque chose ? Bienvenue au Club des femmes de N.O.S, de plus en plus nombreux (lire l'encadré).
Etape 2 - Identifiez (si si essayez) ce qui cloche
Ok c'est un N.O.S... Je calme la foule de questions dans la tête et je procède par é-li-mi-na-tion. Ça vient de lui ?1- Il ne m'aime plus : niet, il jure, mieux, il me prouve qu'il m'adore.
2- Il me trompe : RAS, je l'ai traqué, et pas la moindre trace d'une maîtresse.3- Il est dépressif : plus depuis qu'il m'a rencontrée. Bah alors, ça vient de moi ? 4- Je suis enceinte et ça le bloque : pas aux dernières nouvelles. 5- Je lui mets trop la pression : au contraire, plutôt du genre à donner une seconde chance, à dire, magnanime : "Pas grave, je prendrai mon pied la prochaine fois."6- Je suis nymphomane : personne ne s'en est plaint jusqu'à présent.Et si ça venait de nous ? 7- On est ensemble depuis dix ans : non ! et c'est ça qui est inquiétant.
S'il a déjà moins envie, le temps est venu d'agir, non ?
Etape 3 - A l'attaaaaaque !
S'il n'y a rien qui cloche, je suis alors dans un couple à dysharmonie libidinale.
Ce n'est pas un drame, c'est juste plus fréquent dans l'autre sens (cf les filles qui se plaignent d'être harcelées sexuellement par leur moitié et qu'on a envie de catcher).Je peux toujours faire ma one woman-chaude tous les soirs fringuée comme Dita Von Teese ou le plonger dans un coma éthylique pour le violer, mais les vraies options sont : 1- Le larguer : pour un homme qui a les mêmes besoins sexuels que moi. Sauf que ce ne sera pas l'HDML. 2- Prendre un amant : mais céder aux avances du mec de la compta, un vrai obsédé sexuel lui, ça me donne moyen envie, là. 3- Investir dans un sextoy : euh, comment ça marche ?
4- Trouver une activité ou une nouvelle passion : pour canaliser mon énergie sexuelle.Perso, je tape sur l'option 4 : à moi la danse africaine !
L'amour en chiffres
- Les Français déclarent faire l'amour 1,8 fois par semaine en moyenne. Parmi eux, les hommes parlent d'une moyenne de 2 fois par semaine tandis que les femmes évoquent une moyenne de 1,6 fois par semaine.
- 26 % des Français sont indifférents au fait de ne pas faire l'amour pendant plusieurs mois. Parmi ces 26 %, 23% sont soulagés de ne plus avoir à faire l'amour.
- Parmi les 73 % gênés par cette abstinence, 82 % sont des hommes.Source : sondage Ipsos, 2004
Pour savoir quelles sont les excuses (bidons) pour échapper aux calins,
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