Pas question pour autant de se laisser abattre. Direction les fringues.
Je me laisse bercer par le parfum des encens. Etourdissant. Frôle des tapis malgaches, des nappes, des draps... Tout un bric-à-brac de marchandises. Et là, je me lâche. Deux chemises bradées pour mon chéri, sûrement des imitations mais peu importe, des paréos aux couleurs pastelles pour moins de 1600 roupies (40 euros), des nappes colorées, bigarrées aux personnages créoles, des foulards en soie aux mille couleurs... et les incontournables maquettes de bateaux...
Je suis comblée !
Quelques pas de plus et j'arrive aux étals où s'amoncellent bananes, noix de coco, mangues, papayes, litchis. Et s'entassent potirons, chouchous, limons, pommes d'amour (des petites tomates très prisées)
, bringelle (aubergine), épinard, oseille, cresson, petsaï (genre de laitue), songe...Tiens, tout ça m'a donné faim !
Le mine frit (nouilles sautées frites avec des légumes, du poulet, des crevettes, des oeufs et des épices), le briani (riz, épices, légumes avec viande ou poisson), les rotis (crêpes à base de viande), les dholl-puris (galettes accompagnées d'une sauce au cari) rivalisent de senteurs et taquinent mes papilles. Une cantine roulotte offre de fines galettes cuites pour seulement 4 roupies. Comment choisir ? J'opte finalement pour les gâteaux-piments, à base de pommes de terre et d'herbes, plus simples à manger en marchant.
Sans regret ! Mais il est temps de rentrer, après 2 heures à flâner, le taxi nous attend. Cassés, fourbus, on rentre heureux mais sans le sou.C'est décidé, on restera sous les cocotiers sur les belles plages mauriciennes pour le restant du séjour !