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Julien Doré à l’Olympia, j’y étais !

Par Elle adore

La semaine passée, j’ai eu la chance de me rendre au live de Julien Doré pour sa dernière soirée à l’Olympia et c’était fou. Aussi, comme je suis presque certaine que le jeune homme est le chouchou de beaucoup d’entre vous, retour sur un concert époustouflant.

Au début de cette tournée qu’a entamé Julien Doré il y a
presque un an, il y a son troisième album LØVE. Un album personnel et intimiste gorgé de mots choisis et de
mélodies qui accrochent. Son meilleur sans doute ; et la preuve indéniable
que les artistes atteignent le paroxysme de leur talent dans la douleur ou
l’inspiration d’une rupture.

C’est cet excès de LØVE
précisément qui m’a donné envie d’aller voir le jeune homme sur scène. Si
précédemment, j’appréciais son côté décalé, ses textes 18ème degré
et la folie de ses covers, il
manquait toutefois à sa musique ce petit quelque chose en plus. Une certaine
maturité je pense ; et des airs qui restent en tête.

Et puis soudain, tout
a été différent : comment des morceaux comme « Apache » ou
« Corbeau Blanc » auraient-ils pu me laisser de marbre moi,
l’amoureuse des mots, de la poésie et plus globalement de la musique ?

Autant vous dire que je n’ai pas
été déçue de ma soirée de concert, encore moins de me retrouver en pleine fosse
au sein d’un public survolté. L’ambiance y était, le talent aussi. Et même les
paillettes dorées. Et non, le public n’est pas QUE féminin (même si ok, une
bonne partie).

Julien Doré en live
est donc un sacré numéro, un vrai show-man
charismatique qui use de son sex-appeal
mais plus encore de son humour.

En bref, il ne se prend pas au sérieux et c’est
tant mieux. A la fois souple et relativement barré, il a offert à l’Olympia
quelques acrobaties sympathiques, allant même jusqu’à exécuter sur la rambarde
un élégant « cochon pendu ». De mémoire de fille qui assiste
régulièrement à des concerts, je n’avais encore jamais vu ça !

Plus sérieusement, l’artiste cumule une prestance scénique
incroyable et la matière pour offrir un concert digne de ce nom. Très
ambivalent, il joue de nombreux instruments, danse, use de sa voix avec une
grande maîtrise ; et c’est un bonheur de chaque instant que de le voir
revisiter ses chansons, les mêler entre elles et y ajouter un petit grain de
sel bien senti.

Il a su, de plus, s’entourer d’excellents musiciens qui
complètent son travail avec beaucoup d’intelligence et assurent le spectacle.

Et puis surtout, j’ai apprécié le côté un brin schizophrène
de Julien sur scène qui oppose son personnage déjanté à un autre, celui-là tout
en sensibilité et en émotions. Le jeune homme se montre ainsi humble face à son
public, reconnaissant, agréable. Il gagne en intensité en s’imprégnant de sa
musique et se voit ainsi capable de passer du rire aux larmes en un clin d’œil,
boule à facette vissée sur la tête ou voix capable de transmettre les plus
belles nuances de sentiments.

J’en ai été scotchée.

Les remerciements enfin, n’auront pas manqué de faire couler
l’eau des cils à toute l’assemblée puisque Julien Doré est apparu dans une
exquise fragilité… jusqu’aux larmes l’empêchant de parler. Un moment très fort
qui a de suite enchaîné sur des rappels enthousiastes. Nek, chanteur italien
trop oublié des années 90, y était à l’honneur avec une cover piano/voix de  « Laura non c’è » décidément
très sensuelle. Quant à moi, je suis passée de Paris aux Seychelles en une
seule petite soirée.

La tournée de Julien Doré se poursuit ces prochains mois et
ne cesse de se rallonger tant le succès (mérité) est au rendez-vous.

Si la date
parisienne du Grand Rex en mars 2015 affiche déjà complet, bonne
nouvelle ! Une autre vient de tomber et ce sera le 11 avril au Zénith
de Paris. Comptez sur moi pour en être sans hésiter.

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