Mon couple est-il soluble à l'arrivée de bébé ?
Encore une info que maman s'est bien gardée de nous transmettre : non content de ruiner nos nuits et notre ligne de sylphide, l'arrivée d'un enfant perturbe notre vie amoureuse. C'est ce qu'on appelle le baby-clash. Du petit agacement à la grosse embrouille, comment surmonter cette phase critique, mais normale, durant laquelle le duo doit trouver son équilibre à l'arrivée d'un tiers ? Voici les pièges à éviter.
1. On est jaloux du bébé
Baby clash :
Entre un petit être de 50 cm environ qui a la peau douce et un besoin vital de nous (changes, bains, allaitement, câlins et berceuses...) et un gaillard mal rasé assez autonome pour cuire son steak haché, mon cur ne balance pas longtemps : c'est priorité au bébé !
Toute à lui, on est évidemment moins dispo pour le papa. Et ça le chagrine ! Lui aussi, subjugué par bambino, il ne vous calcule plus. Bébé pique la place d'honneur et on se sent exclu.Baby flash :
Ne pas oublier que derrière ses grands airs d'ours mal léché, chéri a aussi besoin d'attention et de tendresse. Alors, on n'épuise pas son quota de câlin avec bébé et on se recrée des moments d'intimité avec sa moitié. Même si on se sent aussi désirable qu'une baleine échouée sur la banquise, on renoue avec les mots doux, les caresses et, dès que possible, les relations sexuelles.
2. On se fait des reproches
Baby clash :
Depuis la reprise du boulot, on a l'impression d'être une marathonienne sur talons aiguilles : course pour déposer trésor chez la nounou, course pour être à l'heure au boulot, courses au Monop'. Alors, quand monsieur rentre le soir et met les pieds sous la table, ça nous énerve un peu. Avant bébé, on préparait volontiers le repas avec amour. Avec notre nouvelle vie à triple journée, ça nous saute aux yeux : il a un poil dans la main ou bien ? De son côté, il découvre, horrifié, notre potentiel de mégère qui n'arrête pas de râler. Trop glamour.
Baby flash :
Persuadée qu'on est la plus à même d'assurer, on en fait souvent trop. Tout faux.
Lui aussi est capable de pouponner. Il faut juste lui laisser la place, faire confiance et verbaliser son besoin d'aide : "Help ! Suis au bord de la crise de nerfs. Peux-tu lui donner le bain ou le changer ?" Et on se retient d'aller le surveiller et lui donner des leçons. Tant pis, si la salle de bains est inondée ou la couche de travers ! Pendant, on se détend, on fait moins de reproche, paix au ménage.