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Le dimanche de Vincent Grégoire, chasseur de tendances

Sa profession intrigue ! Chasseur de tendances pour l'agence Nelly Rodi, Vincent Grégoire essaie de comprendre de quoi demain sera fait.

Chasseur de tendances, un métier pas comme les autres ?

Savoir quelle couleur marchera cet été, quel objet déco va cartonner, quel est le nouveau comportement des ados ou celui des femmes de 40 ans... C'est le quotidien depuis 16 ans de Vincent Grégoire, dénicheur, renifleur de tendances pour Nelly Rodi, bureau de style créé en 1985.

Plus qu'à la mode, Vincent Grégoire s'intéresse au style de vie et à l'évolution de la société.

Pour comprendre ce que demain sera fait, il échange beaucoup de manière informelle avec des talents de sensibilités différentes : plasticiens, sociologues, philosophes, architectes...Il parcourt aussi le monde au hasard de ce qui va le déranger, le perturber.

Ainsi, à Londres, il vient de repérer des jeunes, qui s'étaient échangés une de leurs baskets, chacun avait le pied de l'autre...ou encore un couple de 45 ans, habillé exactement de la même façon !Sa mission consiste également à faire la liste des événements culturels et anniversaires.

" Après avoir fait l'éponge, je croise toutes ces données, je structure l'envers du décor ".

Il travaille ensuite en prospective, mène une réflexion marketing et stratégique avec des clients aussi différents que Carré Blanc, Sephora, Thierry Mugler Parfums, H&M, Vuitton, Samsung, ou encore E. Leclerc...Il collabore aussi avec eux sur le style (que faut-il acheter ?

Où le fabriquer ?) et sur l'image.

Le dimanche de Vincent Grégoire :

Il nous raconte son métier passion, qui se prolonge le dimanche et nous livre ses adresses secrètes... et forcément tendances !Toujours en éveil pour son métier et par passion, Vincent Grégoire l'est encore plus le dimanche !

"Comme j'ai toujours l'impression de manquer quelque chose, je me lève très tôt, parfois je mets même le réveil à 5 ou 6 heures pour aller en after. Il y a une énergie très intéressante et des looks déroutants !".

Quand il n'est pas en voyage en Corée, à Londres, à Istanbul, il parcourt la ville à vélo. Il aime faire les Puces de Vanves. "Il ne faut pas y aller avec des idées préconçues.

On y déniche toujours quelque chose ! Ces Puces ont su garder leur âme ", explique cet architecte d'intérieur et designer de formation.

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