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Lisbonne vue d'en haut

Le lendemain, redescente sur terre... à la rencontre de la Baixa, la ville basse, commerciale et bigarrée.

Plan de rues géométrique, vastes avenues parallèles et esplanades aérées.

Mais pour avoir une vue d'ensemble, quoi de mieux qu'un Elevador ?

Ici les ascenseurs sont historiques. Justement, celui de Santa Justa me tend les bras. Un bon moyen de gravir les grandes côtes sans se fatiguer ! Mais qui n'épargneront pas celles qui ont le vertige... Il m'élève à 32 m au-dessus de la ville, jusqu'à un café doté d'un superbe point de vue sur les toits, les avenues à l'américaine de la Baixa et le fleuve. Surnommé la "mer de Paille", le Tage éclabousse les murs de couleurs chatoyantes, colorant la ville blanche de multiples reflets mordorés.

En avant toute vers ce Tage, après un passage obligé chez le fabricant des fameux Pastéis de Belém, ces petits flans tièdes saupoudrés de sucre glace et de cannelle. Un pur délice !

Je gonfle mes poumons et respire à pleines brassées le vent qui souffle de l'Atlantique. Non loin du monastère de Jeronimos, je me trouve face à la tour de Belém. La aussi, je grimpe les escaliers de cette tour Pénélope et débarque sur la terrasse qui surplombe le Tage et le Monastère. Ca vaut les 4 étages !

Saudade. Un vague à l'âme m'envahit, spleen typiquement portugais.

C'est l'heure du départ. A contre-cœur, je quitte la ville.

Mais pas de regret ! Fernando Pessoa l'affirmait : "On ne quitte jamais Lisbonne car elle est infinie !" J'y reviendrai, sans cesse.

Mais avec de nouvelles chaussures car j'y ai laissé les miennes lors de ma dernière visite...

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