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Ma vie chez les Ovahimba

Par Elle adore

Rina Sherman a passé 7 années chez les Ovahimba, un peuple africain qui vit à Etanga, en Namibie. Elle revient sur cette expérience hors du commun en textes, photos et vidéo...

Toutes les photos sont de Rina Sherman

Rina Sherman est une femme fascinante. Avant de lire son livre "Ma vie chez les Ovahimba", j'étais perplexe. Kesako Ovahimba ? Au fil des pages, j'ai rencontré ce peuple éleveur de boeufs, qui vit près de la rivière Kunene, entre la Namibie et l'Angola. Rina Sherman, elle, est anthropologue, cinéaste et photographe. Elle décide un jour d'aller passer six mois à Etanga, le lieu où vivent les Ovahimba, pour découvrir et documenter leur culture et leurs traditions. Sauf qu'en fait de six mois, Rina y passe sept années, se fait adopter par la famille Tjambiru et revient avec une large quantité de photos, textes, sons et vidéos à faire partager.

Pour nous, elle revient sur cette expérience hors du commun. Attention, passionnant !

Venant des villes occidentales, comment avez-vous vécu vos premiers moments à Etanga ?

J'étais dans la découverte ; je voyais plein de choses, de visages, de gestes nouveaux. Je ne comprenais pas grand-chose de ce qui se passait autour de moi, tout en pensant que je comprenais. C'est bien plus tard, au bout de quelques années, que j'ai commencé, petit à petit, à comprendre des choses, ou bien plutôt, à comprendre que je ne comprenais pas grand-chose.

Cérémonie au cours de laquelle les membres de la famille attribuent un nom au troisième né de Kakaendona

A quoi ressemblait votre vie là-bas ?

Mon travail consistait à documenter et à étudier l'héritage culturel des Ovahimba, via une observation, puis, petit à petit, une immersion dans la vie au quotidien et la vie rituelle des Ovahimba. Certains jours, je ne faisais rien ; j'observais de loin ou je participais plus ou moins aux activités. D'autres jours, je filmais ou photographiais la vie quotidienne ou des rituels de possession qui pouvaient durer jusqu'à trois ou quatre jours en continu. Puis, je formais mes assistants à transcrire et traduire des textes et des paroles. J'apprenais aussi la langue Otjiherero.

Les débuts de mon campement sur le domaine familial Tjambiru à Etanga

 

 

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