La plus rigolote : Olivia
Qui c'est ? Olivia, du blog "Olivia à Paris", pourrait être la copine de Daphnée et Iris. Mêmes problèmes : quelle paire de chaussures acheter, comment gérer les dépenses vestimentaires, comment perdre ces deux-trois kilos qui pourrissent la vie ? Le crayon vif, coloré et doux d'Olivia évoque dans un sourire complice tous ces affreux petits moments que l'on voudrait oublier, ou ces filles agaçantes qu'on aime bien mais qui nous énervent (mais qu'on aime bien).
Pour moi, c'est : nous ! Olivia parle de nous, les filles, et ça fait du bien !
"Olivia à Paris", d'Olivia Hagimont, The Book Edition
La plus manga : Nana
Qui c'est ?
Attention, manga phénomène ! Elles sont deux et s'appellent Nana toutes les deux : l'une est romanesque et coeur d'artichaut, l'autre est gothique et indépendante. Elles vont toutes les deux quitter leur petite ville de province pour monter à la capitale. Autour d'elles, copains, copines, ex, futurs, etc.Pour moi, c'est : du bonheur ! Les filles hésitent, sont incohérentes, tristes, gaies, fofolles... Elles se plantent, recommencent, se disputent : la vie, quoi ! Et les images épurées, hyper expressives, dramatisent avec émotivité ce manga à fleur de peau.
"Nana", d'Aï Yazawa, Editions Delcourt
La plus féérique : Tokyo Girls
Qui c'est ? Trois fashionistas nippones aux looks excentriques en quête d'amour,
une organisation secrète pour redonner le goût de la séduction et de l'amour aux Japonais afin de relancer la natalité, un grimoire perdu pour rendre leur "goût des beaux atours" aux Français... Une histoire délirante et débridée, à la fois poétique, féérique et pétulante.Pour moi, c'est : un voyage en pleine féérie excentrique, servi par le crayon insolent, fantasque et nipponisant de Ludwig Alizon.
"Tokyo Girls", de Vincent Ravalec et Ludwig Alizon, Editions Delcourt