L'introverti et l'extraverti
Ils s'attirent parce que l'un donne de l'élan, prend des initiatives, est dans l'action et extériorise ses sentiments. L'harmonie est assurée tant que l'extraverti va dans le sens de l'introverti. Cette relation est difficile si elle se joue sur un mode " dominant-dominé " ; l'un s'ennuie et l'autre se sent envahi.L'équilibre se fait si l'extraverti apprend à décoder le langage non-verbal de l'introverti , si l'introverti sait saisir les perches que lui tend son partenaire lorsqu'il s'agit d'exprimer ses émotions.Mais ils doivent tous les deux accepter que leur nature profonde ne changera pas et qu'elle est au coeur même de leur attirance mutuelle !
L'avare et le dépensier
Ils s'entendent car, méthodique, raisonnable, organisé, l'avare rassure et rationalise sa relation avec le dépensier qui a tendance, lui, à agir de manière impulsive.En contrepartie, le dépensier, social, retire les oeillières de l'avare, souvent prisonnier de sa peur de perdre et de manquer.Cette relation peut être délicate si la générosité reste l'apanage d'un seul, à la longue, l'un pourrait reprocher à l'autre sa petitesse, l'autre, son manque de rigueur...L'équilibre réside dans la compréhension de chacune des personnalités : l'avarice est souvent un mécanisme de défense contre l'angoisse. Le radin doit prendre conscience qu'il ne se met pas en danger en donnant à autrui (invitations au restaurant, cadeaux, temps passé ensemble.
..) et qu'au contraire, il en retire un bénéfice relationnel conséquent !De son côté, le dépensier ne doit pas inquiéter son partenaire en dépensant sans discernement.
L'optimiste et le pessimiste
C'est l'éducation et ce que nous transmettent nos parents qui déterminent notre vision du monde ! Eh, oui ! Le pessimiste croit qu'il est menacé par le monde extérieur, l'optimiste nourrit l'idée inverse.Ils s'entendent car le pessimiste va poser des " garde-fous " sur la route de l'optimiste tandis que lui, lui donne l'audace nécessaire pour affronter la vie.Le manque de nuance chez chacun d'eux peut conduire à une incompréhension totale :
l'un peut être considéré comme un frein, et l'autre comme étant irresponsable.L'équilibre ici réside dans la modération des deux penchants : l'un doit accepter de prendre des risques mesurés, l'autre d'entendre les conseils de son partenaire.Le méticuleux et le bordélique
Le méticuleux vit dans l'anticipation, il structure et organise. Le bordélique lui, vit dans l'instant présent. L'un respecte la Loi, l'autre la transgresse ! Souvent chacun admire les qualités de l'autre qu'il envie secrètement... Attention, la réponse à tout débordement excessif de l'un est une intransigeance et une rigidité accrues chez l'autre.
L'équilibre réside dans la capacité de chacun à respecter le territoire de l'autre et qu'un territoire commun doit faire l'objet de concessions réciproques !Le dominant et le dominé
L'un doute, l'autre s'impose. L'un avance, l'autre hésite. Pourtant, souvent, le dominé n'est pas vraiment soumis et le dominant cache au fond son manque de confiance en lui... d'où des rapports " bourreau-victime " qui ne peuvent prendre fin qu'avec l'arrêt de la relation.L'équilibre n'est possible que s'il n'y a pas de dépendance affective trop importante, ni d'un côté ni de l'autre. En effet, le dominant se nourrit des doutes du dominé, il se rassure en imposant sa superbe. Le dominé doit donc garder une certaine autonomie de façon à ne pas se laisser étouffer !
LE CONSEIL DE LA PSYCHOTHERAPEUTEDe fait, si l'on veut que toutes ces relations aient une chance de perdurer, il faut associer : compréhension, tolérance, intelligence, et bien sûr : beaucoup d'Amour !