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Sorties Ciné du 20 au 27 février

Par Elle adore

Il y a mille raisons d'aller au cinéma, mais il en existe certaines qui feront préférer un film à un autre. Alors, vous souhaitez aller au cinéma...

En marchant : Paris

Ce n'est plus une ville, ce n'est plus une chanson, ce n'est plus un parfum, maintenant c'est donc le titre d'un film.

Paris fait semblant de s'attacher au superflu de personnages socialement très différents. Comme tout film choral, la difficulté est de trouver une cohérence et surtout de traiter ses personnages en peu de scènes.

Les situations-clichés sont un risque. Paris n'y coupe pas, hélas, malgré des comédiens très à l'aise (Juliette Binoche, Romain Duris, Albert Dupontel...).

Rien de déplaisant, à vrai dire, dans cette œuvre. C'est peut-être justement ça qui manque.

On pourra préférer le parfum, la chanson ou tout simplement, aller marcher dans Paris.

..La phrase" Albert Dupontel, quel est le quartier de Paris que vous préférez ? - La campagne à 40 kilomètres. "Le synopsis

Un danseur malade, des maraîchers, une boulangère, une assistante sociale, un architecte, un prof de fac... Des personnages dispersés dans Paris et réunis par la simplicité de leurs histoires. Des problèmes insignifiants ? Pour eux, ce sont les plus importants du monde.Sortie le 20 février

Et y rester : There will be blood

On regarderait jouer Daniel Day-Lewis pendant des heures...Il n'est pas une moustache, une paire de bottes ou une baraque en bois qui ne soit authentique dans There will be blood. Le film commence par un extraordinaire travail de reconstitution.

Puis il y a la voix et la démarche de Daniel Day-Lewis, le travail méticuleux et prodigieux de l'acteur. Enfin, on entre dans la peinture d'un personnage, des personnages. Des hommes mus par des forces. Intérieures, spirituelles, démesurées. Ils ont construit l'Amérique en commençant par l'église et le pétrole...

On se doutait qu'il s'agirait d'un grand film, There will be blood est un grand film.

L'anecdotePour travailler sa voix, Daniel Day-Lewis a écouté des enregistrements de personnages du début du 20ème siècle. Le synopsis

On ne sait pas comment Daniel Plainview s'est mis au pétrole. Mais quand il a décidé de creuser, rien ni personne ne saurait l'en empêcher.

À Little Boston comme ailleurs. Cette petite communauté de Californie dont le sol regorge d'or noir deviendra alors le théâtre d'un affrontement sans merci entre le pétrolier avide et un prêtre illuminé, Eli Sunday. Sortie le 27 février

Au lieu d'aller au musée : La ronde de nuit

L'artiste est retour. Greenaway est de retour. La ronde de nuit est une plongée esthétique, en clair-obscur, fascinante dans un tableau de Rembrandt. Avec des accents shakespeariens, le film raconte autant la vie du peintre, la création d'une œuvre, qu'une intrigue quasi-policière. On y voit peu Rembrandt peindre, c'est comme si c'était Greenaway qui tenait le pinceau cette fois-ci. Mais on y voit Rembrandt vivre.

À profusion. Et s'obséder à ce qui est le cœur de l'art : la révélation de la vérité. L'enchantement visuel de Greenaway... Cela nous manquait.La phrase"L'Histoire n'existe pas, seuls les historiens existent..." - Peter GreenawayLe synopsis

Amsterdam 1642. Rembrandt est au sommet de sa gloire. Avec réticence, il accepte une commande : un portrait de groupe de la milice d'Amsterdam. En travaillant sur le projet, Rembrandt prend bientôt conscience de l'existence d'un conspiration : les puissants marchands d'Amsterdam manoeuvrent dans l'ombre pour s'assurer avantages et pouvoir dans ce qui est à l'époque la ville la plus riche du monde occidental. Dès lors, ce n'est plus un portrait que Rembrandt veut peindre mais la dénonciation du complot.

Sa peinture devra faire surgir la vérité.Sortie le 27 février

Hélène I. Parmentier

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