Le titre du livre de Virginie GRIMALDI est "Le premier jour du reste de ma vie".
Mais je pense sincèrement que c'est le premier jour du reste de sa vie...on va dire...normale!
Virginie (on se tutoie, tu permets?), je te lis sur ton blog depuis de nombreux mois déjà et je guette chacun de tes nouveaux billets avec une impatience d'enfant gâtée. Un peu comme quand je passe devant la vitrine de mon magasin préféré.
Parce que à chaque fois, je sais que tu vas déclencher en moi quelque chose : rire (tout le temps, même quand les sujets de tes articles sont plus graves),envie de faire pipi (ça va avec le rire...bien que 2 enfants soient passés par là...bon, on en parle plus tard?
), pleurer, m'émouvoir, me remettre en cause...C'est tellement génial de déclencher tout ça, tout ça (cette répétition est voulue, je le précise) avec des mots, de simples mots.
Alors évidemment, quand j'ai vu que ton roman était enfin publié, je me suis empressée de le commander chez mon épicier FNAC.
Commande récupérée jeudi 22/01/2015. Lecture terminée le 23/01/2015.
Entre les 2, j'ai été au bureau, fait un poulet au thym, lancer et étendu 2 machines, pris 3 nurofen flash (à cause de mes règles) récupérer petit mouflet et engueuler le grand parce qu'il n'avait pas fait ses devoirs.
J'ai fait vite alors?
Ah oui j'ai fait vite parce que c'était tellement nul; mais vraiment, vous n'avez pas idée.
Sans rire? !
Non. En fait, je suis restée bloquée au chapitre 70 parce que je respirais le parfum de la fin.
Le terminus, la fin du voyage. C'était imminent et je ne le voulais pas. J'étais tellement bien.
Je tournais les pages avec des sanglots dans la gorge, triste et impatiente en même temps.
Elle est étrange cette sensation, non?
Dans ce livre, je me suis fait des copines, des vraies.
J'ai retrouvé foie en l'amour. Même moi avec mon parcours chaotique, je me dis que je peux m'autoriser à y croire de nouveau.
Dans ce livre, comme dans les billets de Virginie sur son blog, j'ai ri, j'ai frissonné et j'ai encore pleuré, putain !
J'ai lu dans le métro, aux toilettes, en marchant dans la rue, dans mon lit et en buvant mon cappucino.
Je vous préviens, ce livre est addictif.
Si vous le lisez d'une traite, vous prenez de sérieux risques.
Je vous aurais avertis !
Vous prenez le risque de vous sentir léger, bah ouais, tout à coup, bim, vous avez perdu 5 kilos. Sacré exploit quand vous venez d'engloutir une boîte de ferreros.
Vous allez rire, sourire, respirer cette odeur de bonheur, vous sentir heureux.
Heureux pour vous, mais aussi pour les autres, et c'est important.
Vous aurez envie de passer du temps avec les amis que vous n'avez pas vu depuis longtemps, dire aux gens que vous aimez que vous les aimez bordel ! Et vous vous donnerez une chance.
Car ce livre est comme tous ces anti dépresseurs que l'on prend quand on a un coup de blues, un passage avide ou une grosse journée de merde.
Une chanson qui nous parle, un film que l'on a regardé mille fois, un livre que l'on ouvre à chaque fois à la même page. Parce qu'on sait que cela va nous faire du bien.
Il est frais, léger, simple et efficace.
Alors c'est drôle parce que j'ai déjà lu dans un commentaire (ou plusieurs même) qui avait été adressé à Virginie que son livre c'était Love Actually.
C'est exactement ça. C'est ce que j'ai ressenti à la fin.
Et tous ceux qui me connaissent bien savent que Love Actually est mon meilleur anxiolytique.
Je ris toujours autant,
je chiale toujours aux mêmes passages, et éteint toujours la télé avec cette sensation que tout est de nouveau possible."Love is everywhere"
Le livre de Virginie, c'est ça. Tout est de nouveau possible.
Le livre de Virginie, c'est aussi fermer les yeux et entendre le bruit de l'océan. C'est apaisant.
Bon Virginie, prends pas la grosse tête.
Parce que maintenant, on veut la suite.
Bonne chance pour les premiers jours du reste de ta nouvelle vie ;-).
https://www.youtube.com/watch?v=1t8Y2yv9wP4
P-S: est-ce que vous avez compris que vous deviez le lire?
Oui oui j ai bien reçu le message il me le faut.. merci pour tes articles.. contin j adore.. ;)
MarleneB - Le 30/01 à 14:45 Signaler un abus